Mandorella - britani

Aller au contenu

Mandorella

Divers 1
  Cette pierre extraordinaire interroge notre curiosité. Quelle image symbolise t'elle ? Pourquoi a t'elle toutes les couleurs de l'arc-en-ciel ? Pourquoi est-elle constituée de douze pierres précieuses soudées grâce à une matière inconnue ?
 Son nom breton ou brito-israélite était ''ci porte de El fait'', ''ci porte de Dieu fait '' Mandorela'''*, et elle se découvre au bout de la deuxième ligne de notre Géométrie Sacrée, étudiée chapitre I du livre L'origine interdite I :

Pour les Latins, cette figure géométrique est la Mandorla, en français la Mandorle, mais ces deux langues n'ont pas les petites racines leur permettant de révéler son sens, pas plus d'ailleurs que l'ont d'autres. Cette forme, issue de la première figure   de la ligne et appelée par certains ''amande mystique'' et d'autres, '' l'oeuf primordial'', était, pour nos anciens, une double Mandorela. Dans les vieux signes géométriques de nos ancêtres brito-israélites, cette suite de figures expliquait la création symbolique de l'univers. Ainsi notre ''Livre I au chapitre II'' prouve que déjà les premiers mégalithes faisaient référence à notre ''Géométrie Sacrée'' et aux Mandorela. A Karnac, les preuves matérielles, signalées par notre oncle Yaou, sont indiscutables.
Ces portes symboliques se trouvaient dans les cieux, comme des sas entre les deux mondes, le céleste de Dieu et le terrestre où nous nous trouvons isolés pour le temps de notre choix. Pour cette raison nos anciens y avaient placé le ''semblable fait à l'abri'' le Paraklet*, le protecteur.
Cette Mandorela est faite de douze pierres précieuses assemblées avec une extrême minutie : émeraudes, jaspes, sardoines. Ces pierres ont été choisies en fonction de leurs strates faites de différentes couleurs, et c'est en ponçant que sont apparus les dégradés ronds ou en étoiles et les changements de coloris.
Notre vieille filiation avait conservé cette déclaration étonnante, adressée, selon elle, à Nephtali, et qui venait du temps de Jacob*. (Ce nom doit être prononcé Iakob, ainsi appelé parce qu'il avait l'honneur de servir à boire à son père ''il fait la coupe'', il la remplissait, rôle en général réservé à l'aîné) :

 « Na bividigez, na wrasoni dité, na mervel té péo alc'hwez da zigeri dor glaz eñ ev ! »
'' Ni richesse, ni grande fierté (gloire) pour toi , ni mort (sans mort) tu auras la clé pour ouvrir la porte émeraude du ciel ! ''

Nos vieux Dawider, ''deux hauteurs'', druides, savaient mettre en veilleuse leur corps pour atteindre cette porte des cieux, et la quête du vrai Graall. Nous l'expliquerons avec notre livre ("Trobad ouraw") réveillant le chemin initiatique du Kap Sizùn (un site sur la Pointe du Raz). C'est ainsi que nous allons redécouvrir les vieilles légendes ou maximes de nos anciens, où existent de nombreuses références aux portes qui s'ouvrent dans le ciel. Jules Gros cite quelques cas dans son célèbre livre ''Trésor du breton parlé'' p. 346, édition Barr-Héol.
 A la mort de Iésùs, Jésus, nos anciens le placèrent dans la Mandorela et dans la double Mandorela pour reprendre la fonction protectrice du Paraklet. Il y est comme un avocat zélé pour défendre notre cause, comme le dit aussi Jean :
«Et si quelqu'un a péché, nous avons un avocat au près du Père, Jésus-Christ. »
                                                               Jean, épître II, verset 1.
Alors, dans ''la porte émeraude'' des cieux, dans la Dor Glaz, scintillante de toutes les couleurs de l'arc-en-ciel, comme la voyaient aussi Jean dans l'apocalypse, nos anciens y placèrent Iésùs, 'lui hautement' :
 « 1) Après cela, je regardais, et voici, une porte était ouverte dans le ciel.... 2) Aussitôt je fus ravi en esprit. Et voici, il y avait un trône dans le ciel, et sur le trône quelqu'un était assis. Celui qui était assis avait 3) l'aspect d'une pierre de jaspe et de sardoine ; et le trône était environné d'un arc-en-ciel semblable à l'émeraude. »
                                                       Jean apocalypse IV 1, 2, 3.
Dans le livre I, à la manière des anciens, l'oncle Yaou nous a appris à nous axer par rapport aux quatre points cardinaux (en regardant vers le sud). Ainsi, dans le dessin, nous reconnaissons, très stylisés,  nos gardiens des quatre piliers du monde : L'ange à l'est où il ouvre le jour, notre aigle de mer à l'ouest, C'hiren, le chien de garde au sud et l'âne ou, pour Jean, le veau, au nord.
  Les douze pierres précieuses formant la Mandorela, la porte des cieux, - majoritairement des émeraudes, - imagent les douze portes de la Jérusalem céleste, pour nous Iérùsallem, Jean apocalypse XXI, 11, 12, 13  :
 «1) Son éclat était semblable à celui d'une pierre très précieuse, d'une pierre de jaspe transparente 2) comme du cristal. Elle avait une grande et haute muraille. Elle avait douze portes, et sur les portes 3) douze anges et des noms écrits, ceux des douze tribus des fils d'Israël. »
 Britani terre d'éveil tenait à vous faire partager la connaissance de ce splendide joyau pré-chrétien unique au monde, annonçant le futur symbolisme de Jean dans ses visions apocalyptiques.
 Nous nous étendons un peu plus sur cette mandorella et sur l'apocalypse de Jean dans notre livre IV, ''Iésùs C'hristis'', qui révèle, entre autre, la vie de Jésus selon notre vieille filiation brito-israélite. Nous y attendent d'extraordinaires anecdotes inédites, racontées par notre oncle initié. Pour ce livre ''Iésùs C'hristis'' et par habitude, Britani terre d'éveil a recherché de nombreuses confirmations aux dires de notre oncle, notamment dans ''Les Manuscrits dela Mer Morte'' qui, d'une manière éclatante, vont confirmer Yaou, mais qui révéleront aussi de nouveaux secrets cachés et que nous seuls pouvions comprendre grâce aux petites racines de notre vieille langue-mère. Ces manuscrits sont d'ailleurs bien plus dans notre tradition brito-israélite, que dans celle de Juda.
                                                                                                                 Kenavo !
* Mandorela, Man-dor-El-a, /ci porte de El fait/, /ci porte de Dieu fait/. - Man, 'ci', p. 425, dict. A.T. /Mañ, Ma, part. démonstrative, ann den man, cet homme-ci. Ci./ - Dor, /porte/, p. 166, dict. A.T. /Dor, s. f. Porte de maison./ Plutôt la porte d'entrée pour notre filiation et Our, la porte de sortie. - El, ''l'ineffable'' , ''Ata El Roï '' disait Agar en découvrant la source dans le désert de Paran, At-a El ro-i, 'de nouveau fait à ton Dieu, donnes-lui/ en bonne syntaxe française : De nouveau à ton dieu donnes-lui, fais-lui un sacrifice pour le remercier d'avoir découvert la source d'eau salvatrice ! - A, /fait/, ‘fit’, p. 1, dict. A.T. /A, part. qui se place, en certains cas devant quelques temps des verbes, Heman a réaz, celui-ci fit./ Part. donnant le sens actif /fait/, /fit/, à tous les mots.
* Paraklet, Par-a-klet, /semblable fait à l'abri/. - Par, /semblable/, /pareil/, p. 496, dict. A.T. /Par, adj. Pareil, semblable./ - A, /à/, /au/, /de/ 'par', p. 1 dict. A.T. /A, prép. Par, à, de, dès. Cette préposition entre dans la composition de plusieurs prépositions et adverbes, comme a-hed, tout le long de ; a-dreuz, en travers, etc./ - Clet ou Klet, /abrité/, /celui qui est abrité/, p. 350, dict. A.T. /Klet, adj. V. A l'abri du vent, de la pluie. - Lec'h Klet, lieu abrité./ Lec'h, /lieu/, /endroit, Klet, /abrité/.
* Jacob, /j/ vaut un /i/ de qualité pour les noms propres, I-a-kob, /il fait la coupe/, il servait à boire à son père, honneur réservé à l'aîné dans nos tribus brito-israélites. - I, /lui/, /il/, signe d'unicité, en moderne avec le /h/ qui fausse l'image, p. 289, dict. A.T. /Hi, pron. pers. sujet. Ils, elles, et aussi elle./ Et évidemment, /il/, /lui/ - A, /fait/, p. 1, dict. A.T. /A, part. qui se place, en certains cas devant quelques temps des verbes, Heman a réaz, celui-ci fit./ Part., suffixe, préfixe, donnant le sens, /fait/ /fit/ sens actif à tous les mots, et surtout aux mots composés, sans appartenir à Ober, /faire/. - Kob, /coupe/, p. 355, dict. A.T. /Kob, voy. Kop./ /Kop, s. m. Vase pour boire

Retourner au contenu